Le thermalisme

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A l’origine et pendant tout le moyen-âge, le thermalisme pyrénéen apparaît comme une pratique populaire, héritière de la relation culturelle que les montagnards entretiennent avec l’eau des sources, à laquelle ils attribuent des propriétés magiques. A partir de la moitié du XIXème siècle, le territoire connaît un véritable essor : c’est l’âge d’or du thermalisme. La Révolution industrielle et l’Empire libéral offrent les infrastructures nécessaires à l’épanouissement de la nouvelle mode thermale. La venue de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie aux bains de Saint-Sauveur en 1859 est, pour les Vallées des Gaves,  le catalyseur de la grande épopée thermale.

Les établissements de Barèges, de Cauterets et de Luz-Saint Sauveur, aux façades monumentales, attirent alors une clientèle mondaine. Héritage de cette époque, le pont Napoléon III, surplombant le Gave de Gavarnie à 65 mètres de hauteur, fut construit en 1859 pour permettre à l’Impératrice Eugénie de venir " prendre les eaux " à Saint-Sauveur.

Aujourd’hui, les anciennes stations thermales tendent à diversifier leur activité autour du thermoludisme. Pour de nombreux établissements, la recherche de bien-être et de détente apparait comme une nouvelle manière de profiter des vertus des eaux thermales. De fait, la préservation et le suivi bactériologique de cette ressource constituent un enjeu majeur pour l’économie du territoire.

On recense 5 principales stations thermales en Vallées des Gaves : les thermes d’Argelès-Gazost, de Beaucens, de Barèges-Barzun, de Cauterets et de Luz Saint-Sauveur. Les prélèvements d’eau sont essentiellement réalisés par forage dans les eaux sous terraines au niveau de sources plus ou moins profondes. L’impact de l’activité thermale sur les gaves est donc négligeable.

Réalisation : Agence Multimedia Otidea